Du côté du patient : la démarche n'est pas simple pour la majorité des consultants : en effet il s'agit d'évoquer ce qui est de l'ordre de l'intime, du secret, du désir ou de son absence, du besoin, de l'ennui... De ce malaise enfoui.
Les premiers moments de l'entretien sont délicats et déterminants, le consultant est dans l'attente légitime d'être accueilli, écouté, aidé pour trouver des réponses.
Du côté du thérapeute : au delà des questions de pudeur et de tabou, le défi est de dépasser le “NON-DIT”. La difficulté est de décoder ce qui reste INVISIBLE.
Une approche humaniste permet d'établir cette relation de proximité et d'accompagnement favorable à la RENCONTRE entre le consultant ou le couple et le thérapeute. Le consultant doit être reçu sans jugement ni évaluation morale. Ce qui nous est confié touche à la mémoire endolorie et sélective, à l'émotionnel et l'empathie est un outil précieux et fiable compatible avec une réelle compétence professionnelle.
"Nous sommes dépositaires de secrets".